Je ne sais pas ce que je serais sans toi.

Et dire que tu n’es là que depuis deux ans. 💛

Aujourd’hui, Kimia fête son anniversaire.

Pendant qu’on lui chantait le fameux « joyeux anniversaire », je l’ai regardée sourire…

Et j’ai réalisé à quel point son petit visage embellit mes journées.

C’est le genre d’enfant qui déborde d’énergie, et qui trouve toujours le moyen de te faire exploser de rire, même quand tu rentres cassé en deux.

Et là, une pensée m’a traversé l’esprit : on dit souvent que chaque enfant est différent…

Moi, je crois que chaque enfant vient avec sa qualité de bonheur. 

Et la qualité que Kimia m’apporte est « bobé ». Merci ma fille, de pimenter ma vie. Tu rends mes journées plus vraies, plus vivantes.

Joignez-vous à moi pour souhaiter un joyeux anniversaire à ma Kimia . 🎂💫

En écrivant ces lignes, je me suis dis que le bonheur n’est pas dans les grandes choses.

Il est dans ces petits visages, ces rires, ces présences qui nous réparent sans le savoir.

Si quelqu’un met de la lumière dans ta vie, dis-le-lui.

N’attends pas un anniversaire pour le faire. 

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(P.S. aujourd’hui, j’avais prévu de parler de santé. Mais ici, je parle surtout de ce qui me fait vibrer. Et Kimia en fait partie.)


« Papa, c’est ce que je voulais te dire ce matin… mais j’avais peur. »

Aujourd’hui, j’ai récupéré Akil et Melody à l’école pour déjeuner ensemble.

Le matin, j’avais pris soin de leur demander :

— « Vous avez une préférence pour le menu ? »

Réponse unanime :

— « Papa, on te laisse choisir. »


Sauf que… Papa a allumé son PC, et a complètement oublié de réfléchir au menu 🤦🏽‍♂️.


À midi, au moment de les récupérer à l’école je leur redonne une chance :

— « Les cocos, c’est votre dernier mot, vous choisissez quoi ? »

Encore la même réponse :

— « Papa, on te laisse choisir. »


N’ayant rien prévu, je sors mon joker :

— « Alors, exceptionnellement, on va au McDo ! »


Et là… explosion de joie dans la voiture. Comme si la Côte d’Ivoire venait de marquer en finale de Coupe d’Afrique 😅.


C’est à ce moment que Melody m’a lâché cette phrase :

— « Papa, c’est ce que je voulais te dire ce matin, mais j’avais peur. »


Je lui ai répondu en souriant :

— « Ma chérie, tu n’as jamais à avoir peur de me dire ce que tu veux. Dans le pire des cas, je te dis non. »


Mais sa phrase m’a marqué. J’ai réalisé que, peut-être, je lui avais déjà transmis cette idée que certains désirs sont interdits. Moi qui ai souvent présenté McDo comme « le diable », j’ai créé une hésitation dans son cœur d’enfant.


Alors je m’interroge :

👉 Pour transmettre de bonnes habitudes alimentaires, faut-il interdire totalement la junk food et les sucreries (au risque de créer un manque) ?

Ou bien exposer les enfants à tout, et espérer qu’ils deviennent sages d’eux-mêmes plus tard ?


Interdire crée le manque. Autoriser sans limites crée l’excès. Le vrai boulot de parent, c’est d’enseigner la mesure.


Raoul Mbe, 


La plus belle chose qu’on peut donner à un enfant n’est pas une bonne école… mais la confiance en lui.

En revenant du Cameroun, j’ai offert à mon fils un cadeau un peu particulier : tous les livres du programme de CE1 au Cameroun. 

Hier matin, avant de partir jouer, son défi était simple : lire le premier chapitre du livre de littérature CE1 et me raconter ce qu’il avait retenu de l’histoire.

Quelques minutes plus tard, le gar débarque sur mon bureau (dans ma chambre) : Papa, tu es en réunion ? Je suis prêt à te raconter l’histoire de Benjamin.

J’étais en télétravail, alors je lui réponds : Attends un peu, je termine et je viens t’écouter.

À ma pause, je l’appelle. Il se lance. Et là surprise : il ne me résume pas un chapitre. Il me résume tout le livre. C’était un peu long et tout mélangé 😅.  Au lieu de suivre la consigne, il avait tout dévoré d’un coup.

Intrigué, je lui ai demandé de relire le premier chapitre devant moi et de répondre aux questions. Le résultat m’a bluffé, même si la prononciation du nom du directeur, M. Ayolo, manquait un peu d’accent du terroir camerounais 😅. 

Je l’ai félicité. Il est parti jouer, fier. Et moi encore plus fier que lui. En fait, j’ai réalisé que j’ai tendance à souvent sous-estimer ses capacités 😔. 

Pire : j’ai cette mauvaise habitude de le comparer à moi, à son âge.

Je ne lui dis pas directement, mais dans ma tête je me fais des réflexions du genre : “Est-ce normal qu’il ne sache pas encore faire ça ? Moi, à son âge, j’y arrivais déjà.”

Sauf que c’est faux : je n’ai presque aucun souvenir précis de moi à son âge. Juste que j’étais premier de la classe en primaire et que tout s’est arrêté quand je suis parti à la recherche du fruit défendu. 😅

Plus sérieusement ce dont je me souviens vraiment, c’est que chez moi, on m’a toujours répété que j’étais bon, que j’étais à la hauteur. Et ça, je ne l’ai jamais oublié.

Aujourd’hui, on entend partout que les enfants sont fainéants, collés aux écrans, incapables de se concentrer, que le niveau est trop bas. Même ceux qui étaient moyen enfants répètent aussi ça 😂. 

Ce flot d’idées négatives nous met une pression folle comme parents. On finit par douter de nos propres enfants. On se demande :

  •  Et si mon enfant était bête ?
  •  Et s’il n’avait pas le niveau ?

Si nous même on se mets à douter, qui pourra croire en eux ? Chaque époque a ses défis. Nos parents aussi pensaient qu’on était mous. Pourtant nous sommes là, à gérer nos vies, nos familles, nos responsabilités. Certains parmis nous s’essaient même à éduquer des enfants 😎. 

Alors, la plus belle chose que nous puissions transmettre à nos enfants, ce n’est pas une école prestigieuse, ni plein de cadeaux, ni des notes parfaites.

C’est ce super-pouvoir invisible : la confiance en soi.

Parce qu’un enfant qui doute commence toujours sa course avec un handicap.